Elucubrations
Il n’y a pas d’histoire, il n’y a que des moments, des pensées, des rêves, des illusions, des malentendus, des sentiments. On ne sait pas pourquoi ça arrive comme ça, ça vous met hors de vous mais c’est pour cela, parce que ça vous sort de vous, de cette finitude, que ça vous transporte, que ça devient indispensable, vital. Il n’y a pas de mal à ça, à priori.
J’aurais dû enfermer toutes ces élucubrations pour qu’elles puissent aujourd’hui se circonscrire dans une histoire tenable. Mais peut-être que je ne voulais plus de ces histoires tenables, de ces histoires qui s’ouvrent et se referment inlassablement. Et après ? On ouvre et on referme des cycles, sans fin.
Non, je voulais juste des échanges de mots, de peaux. Mais de ces mots une forme aurait pris. Une histoire sans fin, justement parce que d’histoire il n’y aurait pas eu.
CDG