Chroniques ! 50 chefs-d'œuvre de la littérature vus par la presse

Les plus grandes œuvres n’ont pas toujours bénéficié du succès qu’on leur connaît aujourd’hui. C'est ce que nous montre ‘Chroniques ! 50 chefs-d'œuvre de la littérature’ (Flammarion) où, pour chacun des 50 auteurs mis en avant à travers autant de chapitres, on découvre comment les classiques de la littérature ont été,  en leur temps, reçus par la presse.

Alors que certains se voyaient portés aux nues, comme Jules Verne, d’autres étaient vivement attaqués dans les journaux.

Dans un article du journal Le Constitutionnel (1862), on pouvait lire par exemple, à propos du livre Les Misérable de Victor Hugo, que ‘…le drame se perd, les personnages s’éclipsent’. Les œuvres de Maupassant ou de Zola, se voyaient elles accusées de faire preuve d’immoralité.

Parfois, il arrivait que certains écrivains en soutiennent d'autres, tel Jean Cocteau à l’égard de Marcel Proust se disant captivé, voire exalté par sa promenade Du côté de chez Swann (L’Excelsior – 23/11/1913) ou encore Maupassant pour qui J. K. Huysmans avait su dépeindre ‘…de la façon la plus ingénieuse, la plus drôle et la plus imprévue’ ceux qui ne savaient se satisfaire de la vie dans son livre A rebours (Gil Blas – 10/06/1884).

Les femmes n’en faisaient pas moins l’objet de critiques, à l'instar de Colette à qui il fut reproché son manque de pudeur pour Le Blé en herbe ou Alexandra David-Néel dont on déplorait le manque de sensationnel dans ses récits de voyage.

La poésie n'aura pas été épargnée non plus, ainsi le recueil Les Fleurs du mal de Baudelaire avait été comparé dans une critique à ‘… un hôpital ouvert à toutes les démences de l’esprit…’.

Grâce aux archives de la Bibliothèque nationale de France, le livre brille également par ces illustrations dévoilant non seulement de la vie littéraire mais aussi d'autres évènements sur une période de 1802 à 1951.

CDG